Irrévérencieux, le développeur Nolimit City l'est incontestablement. Et cela ne s'arrange apparemment pas avec le temps, puisque les thèmes de ses créations semblent de plus en plus glauques (sans compter les références pas toujours du meilleur goût). Bref, elle est loin, l'époque du mignon petit cochon rondelet (certes, enlevé par une soucoupe volante) de Tractor Beam et des aliments "kawaii" de Kitchen Drama Sushi Mania (même si les ingrédients finissaient sauvagement découpés), où les univers mêlaient humour et subtilité. Place maintenant aux sujets sombres et sanglants à souhait, avec des macchabés à la pelle, des taulards à perpétuité et des psychopathes qu'il vaut mieux éviter. Et c'est encore plus flagrant depuis le début de l'année... ce fournisseur lançant des machines à sous toujours plus "osées". La preuve avec les titres qui suivent !
Cet éditeur suédois s'est lancé dans l'aventure en 2013. Mais il a fallu attendre quelques années avant de savourer ses créations ludiques sur les casinos en ligne. Nolimit est un globe-trotter convaincu : son siège social se situe à Malte, son équipe de développement a posé ses valises en Suède & en Inde... Et en prime, il travaille sous la houlette de trois organismes européens : la MGA (Malte), la UK Gambling Commission (Royaume-Uni) et la ONJN (Roumanie). À son actif, une cinquantaine de machines à sous dont certains thèmes atypiques resteront dans les annales. Car ce fournisseur possède une particularité : il préfère les sujets originaux (et c'est un euphémisme !) aux sujets surexploités (même s'ils sont très en vogue). Le revers de la médaille ? À force de rechercher des univers insolites, audacieux voire polémiques, Nolimit City tombe souvent dans l'excès voire le mauvais goût. Une facette devenue son identité ! Les caractéristiques de ses slots :
Depuis Noël dernier, Nolimit City s'est complètement décomplexé. Le succès de ses thèmes excentriques, peut-être ? Petit tour d'horizon de ses dernières créations à réserver à celles et ceux qui n'ont pas le cafard...
À seulement quelques jours du réveillon (un petit pied de nez à ces festivités ?), True Grit Redemption est sortie des paquets cadeaux. De quoi avoir des sueurs froides entre la dinde aux marrons et la bûche au chocolat ! Car on y découvre un environnement sinistre et dérangeant. Où une adolescente (la "grit girl", qui ressemble étrangement à la militante écolo Greta T.) bien mal en point est ligotée à une roue de chariot. Qu'a-t-elle fait pour mériter ce châtiment ? Mystère... C'est sur ce fond de vengeance à la sauce cowboy que vous découvrirez le pire : des fonctions tours gratuits intitulées "torture spins" et "dead spins". Du meilleur mauvais goût.
True Grit Redemption affiche un taux de redistribution théorique de 96,11%, une volatilité élevée et un ratio max de 20 220x la mise.
Comme son titre l'indique, la mort est (encore) au programme de ce titre. Inspirée d'un western spaghetti (mais à la sauce bolognaise XXL), cette machine à sous vous propulse dans une ville déserte, au temps des chercheurs d'or et de la ruée vers l'Ouest. Une époque où les bandits de petits et grands chemins ne faisaient jamais de vieux os, tout comme les représentants de l'ordre... éliminés sur Tombstone R.I.P. à coups de hache et de pistolet.
Tombstone R.I.P. affiche un taux de redistribution théorique de 96,08%, une volatilité élevée et un ratio max de 300 000x la mise.
Là encore, la subtilité n'a pas de prise sur Nolimit City, qui affiche la couleur dès le titre. Oui, sur Punk Toilet, il est question de petit coin, de toilettes, de wc... mais pas dans le confort feutré de son chez-soi. Ici, il s'agit d'urinoirs publics, de latrines à l'ancienne plutôt crades et odorantes. Un sujet qui ne fait pas dans la dentelle. Et un vrai nid à microbes où se côtoient les doubles punks d'Einstein, Churchill (= les personnages de Punk Rocker, lancé deux ans auparavant)... bien obligés de se soulager la vessie après avoir vidé quelques pintes. On y retrouve également un Stephen Hawking robotisé dont le pêché mignon est le doigt d'honneur. Bref, de l'irrévérencieux à gogo... jusque dans la guenon royale singeant la reine Elisabeth !
Punk Toilet affiche un taux de redistribution théorique de 96,07%, une volatilité élevée et un ratio max de 33 333x la mise.
Le vieux mineur borgne aigri de Misery Mining aurait bien besoin d'un sac de trèfles à quatre feuilles et d'une flopée de fers à cheval pour conjurer le mauvais sort ! Ou du chaudron rempli de pièces d'or d'un lutin irlandais. Enterré dans sa mine, ce forçat des galeries possède pour seul compagnon de galère un rat domestiqué et pour seule compagne de nuit une bouteille de whisky. La dèche intégrale, coincé dans le boyau d'une caverne aussi lugubre qu'aride... Et pourtant, cette vie misérable dédiée à creuser inlassablement la terre et la roche pour quelques paillettes est probablement l'un des sujets les moins glauques de ces derniers mois !
Misery Mining affiche un taux de redistribution théorique de 96,09%, une volatilité élevée et un ratio max de 70 000x la mise.
Encore un thème douteux qu'il fallait oser. Mais Nolimit City, qui n'a jamais aussi bien porté son nom, repousse sans cesse les limites... Et avec Remember Gulag, il s'attaque à un met de choix : la dictature russe et plus particulièrement l'ère de Staline, avec ses camps de travaux forcés (le fameux goulag), ses tortures, sa propagande politique teintée de violence... Bref, les "rouges" dans toute leur splendeur. Un thème pas vraiment du meilleur goût, en cette période mouvementée. Néanmoins, pour améliorer son karma, l'éditeur a annoncé qu'une partie des bénéfices seraient reversés à l'aide humanitaire en Ukraine.
Remember Gulag affiche un taux de redistribution théorique de 96,08%, une volatilité élevée et un ratio max de 30 000x la mise.
Le cannibalisme ? Même pas peur ! Nolimit City s'y est même engouffré avec délice, en imaginant un personnage complètement marbré : Karen Maneater. Une mangeuse d'hommes (au sens propre, puisqu'elle adore cuisiner les membres humains !) qui se prend pour le cuistot de K.F.C. au beau milieu d'un camp de survivants. Mais au menu, point d'ailes de poulet ou de filets panés, évidemment. Il faut dire que dans cet univers post-apocalyptique pollué et gangréné par la vermine, les derniers rescapés affamés ne font pas la fine bouche. Bref, encore un environnement de jeu déroutant... à croire que cet éditeur adore plus que tout déstabiliser ses joueurs.
Karen Maneater affiche un taux de redistribution théorique de 96%, une volatilité élevée et un ratio max de 11 757x la mise.
Les vacances estivales ne sont plus qu'à quelques semaines. Chacun-e rêve d'exotisme, de repos bien mérité et de grand air (pur, de préférence). Et pourtant, Nolimit City ne trouve rien de mieux que de nous envoyer derrière les barreaux de Folsom Prison. Qui n'est pas sans rappeler San Quentin, mais en pire... puisque dans cet opus, les taulards sont à perpétuité. Certains attendent même dans le couloir de la mort, niché dans l'une des tours en pierre de la prison. Le développeur en remet d'ailleurs une couche (comme si ça ne suffisait pas !) avec plusieurs fonctions spéciales intitulées "the chair" (la chaise électrique), "meet your maker" (l'enterrement, où des détenus ont creusé la tombe du condamné) et "cockroach" (des cafards qui grouillent et s'insinuent partout).
Folsom Prison affiche un taux de redistribution théorique de 96,07%, une volatilité élevée et un ratio max de 75 000x la mise.
